Mercier Social Ride I - Barn Express

Le réveil à 6h30 le dimanche matin n’est pas naturel. Il est même contre-nature. Autant dire qu’il faut être bien motivé pour s’extraire du lit lorsque le réveil sonne.

Rendez-vous était donné à 7h30 en ce mois de septembre, pour ce premier social ride Mercier. L’idée était simple réunir : les amis de la marque et des riders chevronnés pour faire connaissance et partager les plaisirs de la route. Pour l’occasion, une dizaine de membres du Hitters Social Club se sont joints à nous. Alors chez Mercier, nous sommes très contents de les rencontrer et aussi un peu intimidés car on sait que ça va rouler fort.
Et c’est ainsi que nous nous retrouvâmes une petite trentaine de cyclistes, alors que le soleil se levait, aux abords de l’hippodrome de Longchamps. Rouler en groupe, c’est accepter une part d’impondérable inhérente au nombre. A peine les premiers kilomètres avalés et la Seine franchie, première crevaison.  L’occasion de discuter, bien sûr, même si l’envie de poursuivre la route se fait pressante. La crevaison réparée, le peloton repart. Direction : le sud de Paris. Versailles, avant de poursuivre vers la Chevreuse, vallée bien connue des cyclistes parisiens.
L’agglomération se fait moins dense et après une petite heure, nous y sommes : la campagne. Les kilomètres défilent : 10, 20, 30 kilomètres. Le soleil se fait plus généreux et la route nous offre de belles lumières d’automne. L’objectif de la matinée ? Rejoindre le Barn Hôtel, un ancien Haras – toujours en activité – reconverti en hôtel. La terrasse de l’hôtel offre en effet un accueil idéal par ce beau temps de septembre. L’occasion était trop belle pour Mercier pour ne pas réunir les gens autour d’une grande table et partager un moment de convivialité avec un solide petit-déjeuner.
Mais revenons au ride. Nous voici donc presque arrivés à notre destination et, aussi vrai que le cheval accélère à l’approche de l’écurie, les riders du Hitters font parler la poudre et le peloton commence à s’étirer au gré de la monté en puissance des leaders du pack. L’effort se fait soutenu puis carrément intense. Un coup d’œil rapide au compteur confirme les sensations, à plus de 45 km/h. Heureusement, nous quittons bientôt la route pour rentrer dans le domaine du Barn. Nous posons les vélos et nous installons en terrasse pour mieux se laisser réchauffer ou refroidir - c'est selon -  par le soleil.

Croissants, café, œufs, sandwichs, saucisses… Nous nous arrêtons une bonne trentaine de minutes. Le temps d’échanger sur les sensations, regarder les beaux vélos des uns et des autres…

Puis nous reprenons la route, contents de pouvoir savourer le plaisir simple d’être réunis ensemble, un dimanche matin, pour partager les paysages et la camaraderie. Les conversations, dans le prolongement du petit-déjeuner, se font plus aisées car nous sommes sur un chemin où l’allure se fait moins soutenue. C’est la remonté vers Paris. En arrivant en ville, le groupe se sépare petit à petit et nous ne sommes qu’un petit groupe de quatre pour rejoindre l’est parisien. Trop contents de cette matinée idéale, nous nous offrons le luxe – et quelques kilomètres supplémentaires – d'aller faire une photo au Trocadéro, avec la Tour Eiffel en toile de fond. Un vendeur de souvenirs joue de bonne grâce le photographe et semble particulièrement amusé par le spectacle que nous lui offrons. Clin d’œil au Tour de France qui arrive à Paris dans quelques heures.

L’heure de se séparer arrive enfin et il est temps pour chacun de de foncer, presque à l’heure, à la maison pour le repas dominical. La journée est gagnée. Merci Mercier.