La fabrication de vélos Mercier
Naissance
C'est en 1919, dans la ville de Saint-Étienne, qu'Émile Mercier et ses frères fondent la manufacture de cycles.
Compétition
Mercier chez les pros
En 1933, les dirigeants ont une approche visionnaire. Pour se faire connaître du public, Mercier se dote dès 1933 d'une équipe professionnelle.
Le violet
Signe de distinction
C'est à partir de 1955 qu'apparait le maillot violet caractéristique des coureurs Mercier. « Ce n'est pas joli mais au moins on nous voit dans le peloton », déclare Emile Mercier.
Paris-Roubaix
Le paradis pour Bobet
Le Breton succède à son compatriote Jean Forestier et s'impose dans "l'Enfer du Nord" au printemps 1956. Il fait parler sa pointe de vitesse pour battre au sprint le Belge Alfred De Bruyne et… Jean Forestier. Bobet entre dans la légende avec cette victoire à Roubaix.
Milan-San Remo
Naissance d'une légende
Pour l'édition 1961 de la classique longue de 298 kilomètres, un inconnu apparait pour la première fois sur les écrans. Son nom? Raymond Poulidor.
Anquetil-Poulidor
Rivalité au sommet
En 1964, la rivalité entre le froid Anquetil et Poulidor le malchanceux divise la France. La 20ème étape du Tour de France 1964 sera le juge de paix.
Production record
L'apogée
150 000 bicyclettes fabriquées en 1975. La renommée de Mercier s’appuie alors sur une production de qualité, avec des bicyclettes majoritairement équipées de pièces stéphanoises ou italiennes.
Lanterne rouge
Le déclin
Les années 80 voient la concurrence américaine et asiatique inonder le marché de bicyclettes peu coûteuses. Ce sera la fin des cycles Mercier, qui ferment leurs portes en 1985.
Le renouveau
Célébration 1919-2019
Pour célébrer le sport et la richesse de son héritage, Mercier livre sa vision exigeante de la tenue du cycliste avisé. Deux années de développement ont été nécessaires pour conjuguer performance et style.