Mercier Rides - French Riviera

Une fois par an, Mercier réunit des cyclistes de tous niveaux et des amis de la marque pour trois jours d’exploration. Cette année, direction le sud de la France, au bord de la mer Méditerranée : la promesse, en ce début du mois de juin, d’un ensoleillement quasi garanti. Venus de Paris, Lyon et Annecy, les membres de notre communauté éphémère se retrouvent au Domaine du Cap Nègre, situé entre le village du Lavandou et Saint-Tropez. Le collectif compte dix riders : Edgar, Hugo, Mahaut, Louis, Charlie, Camille, Marc, Thaïs, Emile Mercier bien sûr, et son copain Arnaud, qui nous accueille dans sa maison de famille. Le programme est simple : faire connaissance, car peu se connaissent, profiter des routes locales et de la cuisine méditerranéenne. Cela dit, l’objectif étant de profiter de la manifestation pour faire des photos (merci Charlotte Lindet) et de la vidéo (bravo Stéphane Adam), la décision est prise, ce jeudi soir, de faire deux sorties afin de bénéficier de belles lumières contrastées : une tôt le matin, l’autre en fin de journée.

Jour 1 - Vendredi

Lever à 5h45. Un réveil pas forcément facile après la route de la veille, mais l’excitation et la volonté farouche de profiter pleinement de la journée dissipent rapidement la fatigue. Le petit-déjeuner est rapidement avalé, les tenues enfilées, les vélos montés, et voici l’équipe qui se lance à la découverte du massif des Maures, alors que le soleil commence tout juste à réchauffer l’asphalte.
Très vite, nous quittons la route qui longe le littoral pour débuter l’ascension jusqu’au sommet du massif, à un peu plus de 400 m d’altitude. Le parcours est roulant et l’élévation régulière. Rapidement, nous laissons les dernières habitations derrière nous et nous nous immergeons dans la nature typiquement méditerranéenne, entre crêtes rocheuses, vallons et forêts de conifères. À chaque virage, la vue sur la mer devient de plus en plus spectaculaire.
Parvenus au sommet, nous prenons le temps d’une pause avant de repartir vers l’ouest sur la route des Crêtes afin de redescendre sur le village de Bormes-les-Mimosas. Il est encore tôt, le coup de pédale est aérien : nous redescendons au niveau de la mer avant de remonter sur la route des Crêtes, puis de repartir cette fois-ci vers l’est et de plonger à nouveau vers la mer. 60 km et 1300 m de dénivelé avalés. Retour en fin de matinée au quartier général pour un bon repas autour du BBQ. 
Chacun vaque ensuite à ses occupations : repos, lecture, baignade. En fin de journée, vers 18 heures, nous reprenons les vélos, toujours en direction du massif des Maures. Cette fois-ci, nous nous enfonçons plus loin dans les terres. La lumière devient plus rasante et, au gré des sinuosités de la route, nous oscillons entre soleil couchant et ombre. 50 km et 1000 m de dénivelé. Retour à la maison où Emile et Arnaud ont officié en cuisine pour préparer le dîner.
Force est de constater que cette année, l’ambiance est sportive, puisqu’à 23 heures, tous les riders sont au lit. Ou alors, peut-être est-ce la fatigue ? Seuls Charlie et Alexis, sous couvert d’attendre l’arrivée de Camille, qui a pris la route depuis Lyon en ce vendredi soir, poursuivent leur exploration des domaines viticoles de la région autour de quelques verres. Santé !

Jour 2 – Samedi

Lever à 5h45. Stéphane, notre photographe, n’a que ces mots à la bouche. Son objectif ? Persécuter les riders ? Obtenir la lumière parfaite ? Nous ne le saurons jamais vraiment. Il n’en demeure pas moins que la communauté de la pédale se remet en mouvement. Nous longeons la mer – à cette heure-ci, il y a peu de voitures – en direction du Lavandou, puis nous montons vers le nord, avec le col du Cague Ven, puis le col du Gratteloup. Après 50 km, nous arrivons au village pittoresque de Collobrières. Ici, le temps s’arrête. En ce milieu de matinée, la pause café et croissants s’impose. Nous discutons avec de nombreux cyclistes de passage en ce samedi matin. Beaucoup connaissent Mercier et l’évocation du nom a pour eux le goût de l’enfance, de leur premier vélo et des résultats de l’équipe Mercier sur le Tour de France. D’autres membres du groupe, partis faire des photos avec Charlotte, tombent sur une boucherie. La conversation s’engage et le patron commence à découper plein de saucissons pour les faire goûter aux riders présents. Ils ont eu le nez creux. Et la panse pleine. Ils reviennent les bras chargés de saucisses pour le déjeuner. Ce sera manifestement BBQ. La voiture suiveuse fait donc désormais aussi office de garde-manger. Nous reprenons la route du retour mais faisons un détour par La Londe-les-Maures pour visiter un domaine viticole et acheter du vin rosé. C’est important pour la suite du programme. Parvenus au domaine, nous réalisons quelques plans vidéo au drone. Nous faisons alors la connaissance du propriétaire, passablement agacé de nous voir filmer sa propriété sans avoir demandé l’autorisation. Nous lui expliquons alors ce que nous faisons et lui promettons que, grâce à Mercier, son domaine va devenir mondialement célèbre. Rassuré et hilare, il nous souhaite une bonne journée et un bon apéro.

Retour à la maison. 93 km et 1300 m de dénivelé. Déjeuner. Repos. Nage pour les plus sportifs. En fin de journée, nous nous retrouvons tous sur la plage pour profiter du soleil couchant, faire des blagues et boire un verre de rosé. L’occasion de remercier chaleureusement Arnaud pour sa gentillesse et de profiter de ce cadre exceptionnel. 

Jour 3 – Dimanche

Lever à 5h45. C’est bon, Stéphane, on a compris. Pour cette dernière matinée, la mission du collectif est simple : faire des images le long de la côte, quand la circulation automobile est encore quasiment inexistante. Nous partons donc vers l’ouest, en direction de Cavalaire-sur-Mer. Il faut s’y reprendre à plusieurs reprises, car il y a aussi un facteur chance : filmer LE plan qui signera la vidéo du séjour, sans aucune voiture. L’objectif une fois atteint, nous repartons dans le massif des Maures, que nous commençons à bien connaître, avec le col du Canadel, cette fois. Derniers coups de manivelle, nous redescendons vers la maison en fin de matinée, avec 70 km et 1000 m de dénivelé au compteur. Le temps d’une rapide salade de pâtes, il est hélas déjà temps de se dire au revoir, pour que chacun puisse rentrer chez soi. Une réunion Mercier qui aura tenu toutes ses promesses : des paysages à couper le souffle, le bleu de la Méditerranée, des sourires, des blagues. Beaucoup de bonne humeur et de nouveaux amis. Friends from the road.

Merci Mercier.